Lu dans la presse :

Les dangers du tourisme de masse en Grèce.

« En Grèce, la frénésie du tourisme pose plusieurs défis sociaux : loyers élevés, fermeture des commerces traditionnels, disparition de biotopes fragiles. La demande touristique semble être illimitée et le secteur est un moteur de l’économie. Mais jusqu’à quel point faut-il le laisser altérer les structures locales. Pour la presse le point de rupture est atteint. »

Dans son édition du 31 mail, le quotidien Kathimerini s’inquiète des répercussions du tourisme :

« Comment éviter une homogénéisation qui risque d’annihiler tout ce qui fait la spécificité de la ville ? Comment faire en sorte que l’on ne reproduise pas le phénomène de Barcelone, et que l’on permette aux familles et aux jeunes de pouvoir vivre dans les quartiers d’Athènes ? Comment gérer le problème de la mobilité, qui se dégrade fortement ? Pour répondre à toutes ces questions, il faudra anticiper, réfléchir, prévoir et agir à temps. Nous avons remporté un pari : la ville-zombie décriée par tous est revenue à la vie. Le prochain pari consistera à la changer, avec mesure et prévoyance. »

Le 1er juin, le portail Cyclades Open évoque les effets délétères du tourisme :

« Les ressources environnementales sont sous pression ; les habitants ne supportent plus la dégradation de leur qualité de vie ; et l’activité de construction incontrôlée menace de détruire les paysages et la beauté des lieux. … Victimes d’Airbnb, les habitants des îles – enseignants, étudiants, saisonniers – sont contraints de quitter leurs logements ‘provisoires’ ; les derniers habitants permanents, pour leur part, font une croix sur les promenades en centre-ville et attendent de pouvoir profiter à nouveau de leur île, une fois que celle-ci se sera vidée de ses vacanciers. Il semble que le tourisme, au-delà d’un certain degré de ‘développement’, altère les conditions de vie des autochtones plutôt que de les améliorer, transformant le paradis en un véritable enfer. »

Le tourisme de masse dénature totalement les lieux de villégiature grecs, déplore Richard Pine, écrivain domicilié à Corfou, dans The Irish Times :

« Selon une récente étude, Athènes a atteint un point de saturation – en raison de l’explosion des locations en Airbnb, qui ont augmenté de 500 pour cent ces sept dernières années. … Officiellement, 20 pour cent des actifs en Grèce

Oui. A méditer, surtout que cela ne concerne pas que la Grèce !