« L’homme est une brute… Tu es mauvais avec lui, il te respecte et te craint. Tu es bon avec lui, il t’arrache les yeux ».

« Laisse les gens tranquilles, ne leur ouvre pas les yeux. Si tu leur ouvres les yeux, qu’est-ce qu’ils verront ? Leur misère ! Laisse-les donc continuer à rêver !

« Ils sont tombés bien bas, les hommes, pouah ! Ils ont laissé leur corps devenir muet et ils ne parlent plus qu’avec la bouche. Mais qu’est-ce que tu veux qu’elle dise, la bouche ? »

« Malheur à celui qui veut plaire aux autres. »

« Il y a de l’éternité même dans notre vie éphémère, mais il nous est très difficile de le découvrir tout seuls… quelques-uns seulement, les êtres d’élite, parviennent à vivre l’éternité… comme les autres seraient perdus, Dieu a eu pitié d’eux et leur a envoyé la religion, et ainsi la foule peut aussi vivre l’éternité. »

« Dieu à chaque instant change de visage….Tantôt il est un verre d’eau fraîche, tantôt un fils qui saute sur vos genoux, ou bien une femme ensorceleuse ou tout simplement une petite promenade matinale. »

« L’idée, c’est tout, dit-il. Tu as la foi. Alors une écharde de vieille porte devient une sainte relique. Tu n’as pas la foi ? La Sainte-Croix tout entière devient une vieille porte. »

« Tant qu’il y aura des patries, l’homme restera une bête, une bête féroce. »​

Alexis Zorba par Níkos Kazantzaki